Les Castelets de fortune Création 2002

Précurseur de Jarry, Duranty est un écrivain qui ne fait pas de cadeau à l’humanité.
En 1861, il crée une ribambelle de personnages féroces qui s’agiteront trois ans dans
son castelet des Tuileries.
Le théâtre de Duranty est cocasse et chatoyant, inquiétant et incisif comme un dessin
de Granville. C’est un théâtre monstrueux : la créature y est grossie, déformée par la
lorgnette d’un forain désespéré.
Une volée de bois vert pour notre conformisme.
Nous voyons dans l’oeuvre de Duranty se déchaîner une violence consternante ;
impensable si elle ne s’accomplissait dans le registre des effigies à la tête de bois.
Si aujourd’hui cette fiction évoque une malheureuse réalité, c’est l’occasion de l’observer
avec l’humour, la distance, l’irrévérence et la drôlerie du théâtre de marionnettes.

Le revenant

Un jardinier défend son jardin contre des maraudeurs. Il dresse des épouvantails,
se déguise en fantôme… En vain : deux oiseaux pique-assiette, Pierrot et Polichinelle,
ne sont dupes qu’un temps. Et c’est l’escalade de la terreur. La poudre à canon parlera donc. Mais, la charge est trop forte. Le monde explose.

Mise en scène
Nicolas Quilliard

Marionnettes
Pierre Blaise

Polichinelle retiré du monde

Polichinelle s’est retiré dans un tonneau !
Ce faux Diogène détrousse son entourage en profitant de sa crédulité. Puis il désabuse
chacun à coups de bâton.
Polichinelle apprendra que « se retirer du monde » n’est pas sans conséquence.
En grand danger de perdre son âme, usurpée par une actrice, Polichinelle en sera quitte
pour une grosse frayeur.

Mise en scène
Éric Malgouyres

Marionnettes
Pierre Blaise

Pierrot contre le pâtissier

Le pâtissier veut dissimuler sa fortune aux convoitises de Pierrot. Sa peur du larcin
devient obsessionnelle. Et… elle décuple le malin plaisir que Pierrot éprouve à le voler.
Le pâtissier sera-t-il roulé dans la farine ?

Mise en scène et marionnettes
Gilbert Épron

Conception
Pierre Blaise

Scénographie collective

Construction
Patrick Vallot, Veronika Door, Einat Landais, Gilbert Épron

Direction technique, lumière et percussions
Jean-Christophe Sohier

Comédiens
Paola Rizza, Gilbert Épron, Nicolas Quilliard, Éric Malgouyres